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Béa Corteel, alias Béa Ayato : l’art du recyclage au service de la créativité cannoise
Chapeau : Graphiste de formation, Béa Corteel, connue sous le nom de Béa Ayato, redonne vie à des assiettes anciennes et fédère les talents locaux grâce à l’association République des Arts. Rencontre avec une artiste passionnée qui transforme Cannes en haut lieu de créativité.
« Je peint des assiettes anciennes et leur donne une deuxième vie »
Béa Corteel, alias Béa Ayato, allie passion et métier en insufflant une nouvelle âme à des objets délaissés. « Je signe des assiettes anciennes que je revends. C'est du cycling, donc je leur donne une deuxième vie », explique-t-elle, définissant son travail comme une démarche écologique et artistique.
Designer graphique de formation, elle a choisi de détourner sa pratique initiale vers un artisanat engagé. « J'avais envie de recréer à partir d’objets déjà existants. Je trouve qu'on consomme beaucoup trop, alors travailler sur ces assiettes anciennes me semblait une évidence. »
« République des Arts, une vitrine pour les créateurs de Cannes »
Béa Corteel ne s’arrête pas à sa propre création artistique. Avec d'autres créatrices locales, elle a co-fondé l’association République des Arts, une initiative qui met en lumière les talents du bassin cannois. « Cette organisation regroupe des artistes, des artisans et des créateurs pour montrer la richesse créative de Cannes », explique-t-elle.
L’association joue un rôle crucial en rassemblant des professionnels souvent isolés. « Beaucoup travaillent seuls dans leur atelier. République des Arts leur offre une plateforme pour se rencontrer, collaborer et s’entraider. À plusieurs, on est toujours plus forts », affirme Béa.
« Cannes, un haut lieu de créativité »
Récemment élue « Creative Destination of the World », Cannes s’impose comme un berceau de talents dans des domaines variés. Béa souligne l’importance de cette reconnaissance : « Il y a énormément de savoir-faire ici, des céramistes, des décorateurs, des créateurs de mode... Ce sont des professionnels, pas des amateurs. »
Le festival annuel organisé par République des Arts, dont la deuxième édition vient de s’achever, illustre cette dynamique. « Nous avons découvert tellement de talents, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en chinant dans la région. Cannes regorge de créateurs incroyables qu’on ne soupçonne pas », raconte-t-elle avec enthousiasme.
« Un festival dédié à l’art sous toutes ses formes »
Le festival République des Arts ne se limite pas à l’artisanat, il ouvre également ses portes aux arts plastiques. « Nous mettons en avant des peintres, sculpteurs, photographes, et soutenons aussi les artistes stagiaires en leur offrant une vitrine pour exposer leurs travaux », précise Béa.
Cet événement fédérateur permet à Cannes de célébrer à la fois sa diversité culturelle et l’excellence de ses créateurs. Béa en est convaincue : « Rassembler toutes ces disciplines sous une même bannière est essentiel pour faire rayonner notre ville. »
Béa Ayato, entre art et engagement
À travers son travail et son rôle dans l’association République des Arts, Béa Corteel, alias Béa Ayato, incarne une vision créative et solidaire. En redonnant vie à des objets anciens et en fédérant les talents locaux, elle contribue à faire de Cannes une destination emblématique pour les amoureux de l’art et de l’artisanat. Une passion qui ne cesse d’inspirer.
OT+IA