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Artiste plasticienne engagée, Aurore Lanteri conjugue sensibilité artistique et conscience écologique. Au FIFES de Cannes, elle est à la fois cheville ouvrière de l’événement et ambassadrice d’une vision artistique profondément enracinée dans le vivant.
Aurore Lanteri ne se contente pas de créer. Elle agit. À Cannes, dans le cadre du FIFES – Festival International du Film Écologique et Social – elle a multiplié les casquettes : organisatrice, repéreuse de talents, et créatrice de sens. Chargée de trouver les artistes en charge des trophées remis aux réalisateurs, elle a sélectionné ses collaborateurs avec un instinct presque organique.
Son processus de sélection ne s’appuie pas sur un discours ou un CV. C’est une affaire de ressenti. « Ça a été plutôt du feeling », confie-t-elle. Chez les artistes qu’elle choisit, elle perçoit des engagements, même silencieux. « Ce sont des choses que je peux sentir justement… sans forcément que ça ait été verbalisé de leur part. »
Cette sensibilité n’a rien d’abstrait. Elle irrigue le travail d’Aurore comme sa manière d’être au monde. L’environnement, la nature, la justice humaine : tout est lié. « C’est quelque chose de central dans ma vie, primordial », affirme-t-elle avec conviction.
Son rapport au vivant va bien au-delà de l’inspiration. C’est un lien intime, quasi sacré. Elle s’insurge contre l’indifférence face à la dégradation de la planète : « Je trouve scandaleux qu’on ne prenne pas soin de notre maison. »
Si elle œuvre dans un cadre structuré, Aurore ne cherche pas à imposer une vision unique. Elle valorise la liberté d’interprétation et d’expression. L’eau, symbole de fluidité et de vie, est l’une de ses thématiques de prédilection, mais elle n’est jamais directive. Elle évoque une « surprise », comme un clin d’œil à l’inattendu, à l’inspiration qui échappe aux cadres.
SDZ + IA