Danse, partage et inclusion : quand le centre des Clémentines crée du lien à Vallauris

« L’intergénérationnel se met en place et tout se passe bien »

Quand les résidents du centre d’accueil de jour des Clémentines arrivent au thé dansant de Vallauris, les visages s’éclairent. Les habitués les reconnaissent, un sourire s’échange, une main se tend. Pour Estelle Monoré, éducatrice au sein de cette structure cannoise dédiée aux adultes en situation de handicap psychique, ce rituel est bien plus qu’un simple rendez-vous festif. C’est une véritable expérience de partage et d’inclusion.

« Nos résidents prennent vraiment du plaisir »

L’initiative est simple mais précieuse. Régulièrement, un petit groupe de six à sept personnes du CAJ des Clémentines participe à ces thés dansants organisés à Vallauris. Accompagnés par une équipe de cinq encadrants, ces adultes en situation de handicap retrouvent des habitués de l’événement et se mêlent aux festivités. « Ils dansent, s’amusent, créent du lien, c’est un vrai moment de bonheur », souligne Estelle Monoré.

Au-delà du plaisir immédiat, ces rencontres participent à un travail de fond : briser l’isolement et favoriser l’intégration des résidents dans la société. En partageant la piste avec des personnes âgées ou d’autres amateurs de danse, ils gagnent en confiance et en autonomie.

« Toute l’année, on tourne sur différents projets »

Le thé dansant n’est qu’un des nombreux projets proposés par le centre. L’équipe éducative veille à diversifier les activités pour stimuler et accompagner les résidents dans leur quotidien. « On travaille autour du jardinage, de la cuisine, des sorties culturelles comme des expositions », détaille l’éducatrice. Récemment, un projet autour de la poésie a même permis à certains résidents de se rendre à Paris.

L’objectif est clair : multiplier les occasions de rencontres et d’échanges, pour permettre à chacun de trouver sa place et de s’épanouir.

« L’intergénérationnel est parfait pour nous »

Ces initiatives prennent tout leur sens dans une dynamique intergénérationnelle. En côtoyant des personnes âgées et des individus de tous horizons, les résidents du CAJ découvrent d’autres parcours de vie, d’autres manières d’interagir. « L’intergénérationnel se met en place naturellement et tout fonctionne à merveille », se réjouit Estelle Monoré.

Ce travail de terrain, ancré dans la bienveillance et l’ouverture, témoigne d’une volonté forte : faire tomber les barrières, changer les regards sur le handicap et permettre à chacun de s’épanouir dans un cadre chaleureux et inclusif.

DB + IA