« Le chocolat, c’est bon… et c’est beau »

Artisan chocolatier, Joël Vilcoq a choisi le cacao comme terrain de jeu et d’expression. Après une reconversion mûrement réfléchie, il crée aujourd’hui des bonbons, tablettes et pièces uniques dans son propre atelier. Un artisanat du goût… mais aussi du regard.

« J’ai commencé dans ma petite popote »

Pour Joël Vilcoq, la passion du chocolat est venue sur le tard. « Ce n’est pas une vocation d’enfance », précise-t-il. « C’est une reconversion. » Un changement de cap mûri avec le temps, et né d’une pratique d’abord intime, presque domestique : « J’ai commencé chez moi, dans ma petite popote, tranquillement. »

Puis l’idée s’impose. Elle grandit, s’organise, se structure. Jusqu’au moment décisif : se lancer. Joël Vilcoq ouvre sa chocolaterie et entame une nouvelle aventure, guidée par deux piliers essentiels : le goût et la créativité.

« Un bon chocolat, c’est très bon »

Le goût, d’abord. Intransigeant sur la qualité, Joël Vilcoq travaille à partir de pastilles de chocolat, prêtes à être fondues, assemblées, transformées. « Je ne torréfie pas moi-même, c’est un métier en amont », précise-t-il. Son savoir-faire réside dans l’art du mélange, de l’assemblage, de la transformation fine.

« Ce que j’aime dans le chocolat, c’est que c’est très bon », dit-il avec simplicité. Ganaches, pralinés, tablettes agrémentées : chaque création est l’occasion de jouer avec les textures, les arômes, les intensités. L’objectif est clair : « Faire des bons chocolats. »

« On peut oser des choses extraordinaires »

Mais au-delà du goût, Joël Vilcoq revendique aussi le plaisir visuel. « Le chocolat, c’est aussi du visuel. On peut faire des créations, des pièces montées, des compositions… » Son atelier devient un lieu d’expérimentation esthétique. Formes, volumes, finitions : chaque chocolat peut devenir une œuvre miniature.

Ce travail, cependant, n’est pas sans risque : « On peut tenter des choses extraordinaires… mais on peut aussi rater. » L’équilibre entre audace et maîtrise est permanent. Joël Vilcoq en a fait sa signature : des pièces qui donnent envie… mais presque trop belles pour être mangées.

« La Chambre des métiers m’accompagne sur beaucoup de choses »

Pour structurer et développer son activité, Joël Vilcoq a pu compter sur un accompagnement solide. « La Chambre des métiers m’a accompagné sur plusieurs choses », explique-t-il. Notamment dans le développement de son entreprise, mais aussi dans sa stratégie RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises).

C’est également grâce à elle qu’il est présent au Salon du Made in France, une vitrine importante pour faire découvrir son travail à un public plus large, curieux et gourmand. « Elle m’accompagne sur beaucoup de choses », résume-t-il avec reconnaissance.

Joël Vilcoq incarne un artisanat du chocolat où le plaisir se conjugue à l’exigence. De la ganache au montage sculptural, il façonne chaque création avec patience, passion et une pointe d’audace. Le goût du beau et du bon.

DB+IA   15/11/2025