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Liliane Baldet Simon, mémoire vive de Vallauris et gardienne des traditions provençales
À Vallauris Golfe-Juan, la fleur d’oranger ne se contente pas de parfumer l’air printanier : elle incarne un héritage culturel que des passionnés, comme Liliane Baldet Simon, s’emploient à faire rayonner. Membre active du Comité de la Saint-Sauveur, musicienne et fervente défenseuse des traditions, elle nous plonge au cœur d’une fête identitaire et fédératrice.
À Vallauris Golfe-Juan, au cœur des Alpes-Maritimes, la fleur d’oranger est bien plus qu’un simple symbole olfactif. Elle donne naissance au néroli, cette essence rare, précieuse, que convoitent les plus grands parfumeurs du monde, de Chanel à Dior en passant par Guerlain. « Le néroli ne pousse qu’ici, c’est vraiment une espèce endémique », explique Liliane Baldet Simon. Ce lien unique entre une ville et une fleur participe à faire de Vallauris un territoire d’exception, enraciné dans un savoir-faire ancestral.
Si Liliane parle avec autant de ferveur de son village et de ses particularités, c’est qu’elle incarne elle-même la transmission vivante de ce patrimoine. « Ma passion, c’est la musique déjà. Et puis ensuite les traditions provençales », confie-t-elle. Cette passion, elle la manifeste dans chacun de ses engagements. Membre du Comité de la Saint-Sauveur, elle arbore fièrement le costume traditionnel lors des fêtes locales, participe activement à l’organisation des festivités, et surtout, elle joue de la musique : « Je suis tambourinaire », précise-t-elle avec un sourire dans la voix.
Chaque année, la fête de la fleur d’oranger transforme Vallauris en un théâtre vivant de traditions. Le programme s’ouvre par une messe musicale, accompagnée de tambourinaires, avant de se prolonger dans les rues animées par des danses provençales. Mais pour Liliane, l’essentiel est ailleurs : « C’est toujours festif, donc on est avec les personnes qu’on aime, nos voisins, nos amis, et on fait vivre la ville. » Ce sentiment de communauté, de cohésion, est au cœur de l’événement, qui rassemble habitants, familles, curieux et passionnés.
Liliane Baldet Simon le souligne avec conviction : cette fête n’est pas une simple animation locale, elle est une respiration culturelle. Elle représente « la vie de Vallauris et les traditions que l’on transmet aux générations ». Cette transmission est tangible, visible dans l’implication des jeunes et des aînés, dans les gestes répétés d’une danse, dans les notes familières d’un air régional.
L’élan collectif est impressionnant : « Il y a toute la ville qui est là », affirme Liliane, soulignant l’ampleur de la mobilisation. Des groupes venus parfois de loin, comme l’Académie de Cannes-Mandelieu, rejoignent la célébration, témoignant de l’attractivité régionale de l’événement. Loin d’être figée dans le folklore, la fête de la fleur d’oranger est une manifestation vivante, ouverte, joyeuse, portée par des figures engagées comme Liliane Baldet Simon.
À travers le regard et les mots de Liliane Baldet Simon, c’est toute une culture locale qui prend vie. Musique, parfums, costumes et convivialité se mêlent pour faire vibrer Vallauris au rythme de ses traditions. Et dans cette partition collective, Liliane joue une note essentielle : celle de la mémoire en action.
BP + IA
4 mars 2025