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« L’imaginaire fait énormément de bien »
Mélina Ollivier, fondatrice de HistoireS VivanteS, croit en la puissance de l’imaginaire. « On est dans un stand, mais on s’est imaginé qu’on était dans un terrier, dans une grotte... », raconte-t-elle. Son association propose des expériences immersives où les participants deviennent acteurs d’un récit, développant ainsi leur créativité et leur curiosité.
« Faire vivre les histoires aux ados »
Convaincue que les adolescents ont besoin de déconnexion, Mélina Ollivier mise sur des aventures grandeur nature. « Ils arrivent très bien à se détacher de leurs smartphones quand on part trois jours en immersion dans une histoire scénarisée », explique-t-elle. Grâce à des quêtes, des chasses au trésor et des mystères à résoudre, les jeunes s’approprient pleinement ces récits vivants.
« Jouer avec les mots pour donner envie de lire »
L’origine du projet remonte à une réflexion sur l’accès à la lecture dans certains milieux. « Comment donner aux enfants envie de lire ? En les faisant jouer avec les mots, avec la lecture », souligne-t-elle. Pour Mélina Ollivier, raconter des histoires et enrichir son vocabulaire sont des clés essentielles pour favoriser la réussite scolaire.
« Revivre l’histoire locale »
Prochaine étape pour HistoireS VivanteS : une immersion au Mont Alban, à Nice. « En 1705, il s’est passé plein de choses là-bas, et on va rejouer cette histoire avec les ados niçois », annonce-t-elle. Un moyen ludique d’explorer le patrimoine local tout en rendant l’histoire tangible et captivante.
À travers HistoireS VivanteS, Mélina Ollivier transforme les récits en expériences interactives, prouvant que l’imaginaire est un formidable outil d’apprentissage et de transmission.
DB + IA
07/03/2025