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Dans un décor chargé d’histoire, Hollywood Mag a fusionné journalisme et performance artistique pour offrir une soirée hors du commun. Au cœur de la Côte d’Azur, le Palais Clément Massier s’est transformé en scène éphémère mêlant mode, musique, gastronomie et magie.
C’est ainsi que les voix off, Robin Capel et Alexia Routier, présentent la philosophie de cette soirée pas comme les autres. Ce n’est pas seulement une fête. C’est l’incarnation vivante d’un magazine, Hollywood Mag, tiré à plus de 100 000 exemplaires et diffusé en France, Belgique, Suisse, Luxembourg et dans les DOM-TOM. Le pari ? Faire vivre au public une version immersive de ce qu’ils lisent d’habitude dans les colonnes du journal.
L’idée est simple mais ambitieuse : traduire en expérience réelle l’univers du magazine. Pour cela, il fallait un lieu à la hauteur. Le choix s’est porté sur le Palais Clément Massier, monument d’art et de mémoire sur la Riviera.
Le cadre n’est pas anodin. Ancienne galerie d’art de Clément Massier — figure emblématique de la céramique française au tournant du XXe siècle — le palais est un joyau patrimonial. Chaque recoin transpire l’histoire et l’art. C’est dans cette ambiance que le magazine a décidé d’implanter sa manifestation hybride.
« Un lieu historique de la Côte d’Azur », rappelle Alexia Routier, évoquant la vocation artistique originelle du bâtiment. En faire une scène vivante pour des artistes et créateurs contemporains prend alors tout son sens.
Le programme de la soirée s’apparente à un feu d’artifice. Défilés de mode, concerts live, performances visuelles et même un show primé à Las Vegas — le tout diffusé sur écran LED — transforment l’expérience en véritable happening.
La soirée commence dès 17 h 30 avec l’ouverture des portes, suivie à 18 h 30 de performances musicales live. À partir de 20 h 30, place aux défilés et aux artistes de cabaret. Le casting est éclectique : une violoniste enfermée dans une bulle transparente, un champion de France de magie, une harpiste et bien d’autres surprises.
Le clou du spectacle est assuré par la créatrice PARiSA, chargée de clôturer le défilé avec une touche de glamour et d’audace.
Au-delà du show, le message est aussi esthétique et engagé. Le prêt-à-porter recyclé de la marque C’est moche mais j’adore assume un positionnement décalé, mais bien ancré dans les préoccupations contemporaines de durabilité. En donnant une seconde vie aux vêtements, la mode devient aussi un geste écologique.
Dans le même esprit, Optica Cannes met en lumière le travail d’artisans lunetiers. Située rue d’Antibes, la boutique propose des créations originales et haut de gamme, incarnant le savoir-faire local.
Les plaisirs gustatifs ne sont pas en reste. Dolce Vita revisite le burger dans une version luxe : foie gras, truffe, et même homard au menu. Le Lobster Burger est annoncé comme un incontournable de la soirée. Pour les amateurs de cuisine levantine, Dr_mezze propose un stand libanais. Enfin, Anna Sacco régale les convives avec une sélection de sushis raffinés.
Cette attention portée à la gastronomie vient renforcer l’ambiance festive et immersive : ici, chaque sens est convoqué.
L’expérience est à la fois éditoriale et événementielle. En condensant dans une soirée l’univers de Hollywood Mag, les organisateurs brouillent les frontières entre contenu et contenant. Les pages se feuillettent désormais en direct, à travers les défilés, les concerts, les dégustations.
Le format propose un nouveau modèle pour la presse lifestyle : une synergie entre média imprimé et événementiel, où les lecteurs deviennent spectateurs, voire acteurs. Le papier s’efface au profit de l’expérience.
Ce détail n’est pas anodin. En programmant une performance internationale, déjà récompensée à Las Vegas, Hollywood Mag affiche ses ambitions : offrir à son public le meilleur du divertissement, à la croisée des cultures.
Ce choix témoigne aussi d’une ouverture vers le spectacle vivant globalisé. Le local — incarné par les créateurs de la Côte d’Azur — dialogue ici avec des références venues d’ailleurs, dans un échange fécond.
La formule pourrait paraître anodine, elle est pourtant au cœur d’un mouvement plus large. Face à la crise des médias imprimés, certains titres explorent des voies alternatives : événements live, podcasts, expériences immersives.
En organisant une soirée de cette ampleur, Hollywood Mag se positionne à l’avant-garde de ce renouvellement. Il ne s’agit plus seulement de transmettre une information, mais de faire vivre une ambiance, un esprit, une esthétique.
Les images restent. Parmi les plus marquantes, cette musicienne jouant du violon à l’intérieur d’une sphère transparente. Allégorie d’une presse sous cloche ? Ou invitation à sortir du cadre ? La performance résonne à plusieurs niveaux, entre poésie et innovation.
Elle dialogue en tout cas avec le cadre du Palais Clément Massier, qui lui-même enferme une mémoire artistique. Comme une mise en abyme : l’art dans l’art, l’émotion dans l’émotion.
L’usage d’écrans LED pour diffuser les performances souligne l’aspect technologique de l’événement. Ce n’est pas seulement un show artisanal ou intimiste : c’est une machine bien huilée, pensée pour capter tous les regards.
La mise en scène est fluide, presque cinématographique. Chaque moment semble calculé pour produire un effet, créer une mémoire visuelle. Ici, l’esthétique prime autant que le message.
L’organisation horaire reflète cette précision :
17 h 30 : ouverture des portes
18 h 30 : début des concerts live
20 h 30 : défilés et performances artistiques
Ce découpage permet une montée en tension progressive, jusqu’au climax final. Une dramaturgie qui emprunte aux codes du spectacle tout en conservant une dimension festive et décontractée.
La présence de créateurs tels que PARiSA, ou de marques engagées dans le recyclage et l’artisanat, montre la richesse du casting. L’événement ne se contente pas de briller : il interroge, fait découvrir, suscite des échanges.
C’est là toute la force de ce format : réunir des univers parfois opposés — luxe et durabilité, spectacle et réflexion, local et international — dans une même soirée cohérente.
Ce portrait du Palais Clément Massier vu à travers l’objectif de Hollywood Mag donne un aperçu de ce que pourrait devenir la presse à l’ère post-digitale. Non pas une industrie nostalgique du papier, mais un moteur d’initiatives, un créateur de lien, un producteur d’expériences.
À l’image de cette violoniste dans sa bulle, le magazine s’extrait du format classique pour toucher autrement son public. Et peut-être, le marquer plus durablement.
Hollywood Mag signe ici bien plus qu’un événement : un manifeste. Celui d’un média vivant, ancré dans son temps, qui refuse l’ennui et défend le beau, sous toutes ses formes.
BP + IA
14 mai 2025