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À Vallauris, Thierry Comodini redonne vie aux mobylettes de son enfance. Entre nostalgie des années 70 et passion intacte pour les moteurs, il raconte comment les deux-roues ont façonné son quotidien et sa vision de la liberté.
Né à Vallauris, Thierry Comodini grandit dans un quartier où les vélos côtoient les mobylettes des plus grands. Fasciné, il passe des heures chez Robert, le réparateur du coin, à observer ces engins qui font rêver. Très tôt, il se prend de passion pour les cyclos. « C’est les cyclos, tout ce qui est à l’âge de quinze ans, quoi », confie-t-il. Une époque charnière, où l’adolescence s’ouvre comme une route à prendre à toute vitesse.
Pour Thierry, le moteur ne se résume pas à un assemblage de pièces. C’est une vibration, une sensation, un souvenir sonore. « Le moteur, le bruit du moteur, tout ça », répète-t-il avec une émotion palpable. Les week-ends sont rythmés par les courses et les retrouvailles entre passionnés. Ce sont ces moments qui ont scellé pour lui un lien indéfectible avec les deux-roues.
Thierry évoque une époque où rouler sans casque faisait partie du quotidien. Mais surtout, ces cyclomoteurs représentaient une liberté nouvelle. « On livrait tout ça avec les cyclos, c’était la liberté. Le dimanche on allait au cinéma, le samedi soir on pouvait sortir. » Le cyclo, ce n’était pas seulement un moyen de transport. C’était l’indépendance à portée de main.
Aujourd’hui, Thierry continue de bricoler, de restaurer, de faire vivre ces machines d’un autre temps. Il en possède plusieurs, certaines qu’il garde pour lui, d’autres qu’il remet en état pour des amis ou des clients. « Je récupère. Soit je récupère pour le plaisir, soit quand j’ai le temps encore, je décide de le refaire. »
SDZ + IA